Monday, January 11, 2021

10 façons par lesquelles un conseiller d’affaires peut créer de la valeur pour ses clients.



À l’occasion d’un sondage de fin d’année auprès des entrepreneurs accompagnés par id Gatineau, les conseillers devaient demander à leurs clients : « comment puis-je vous aider ? ». L’intention était bonne et visait à s’assurer que l’offre de service est adaptée aux besoins des entrepreneurs, particulièrement dans le contexte particulier de la crise sanitaire du COVID 19. Cependant, l’expérience a démontré que la majorité des clients ne savaient pas quoi répondre à cette question. En essayant de me mettre à leur place, je me suis interrogé sur ce que pourraient être leurs réponses. 

Voici donc une liste de 10 façons par lesquelles un conseiller d’affaires externe peut créer de la valeur pour ses clients.

  1. Diagnostiquer : Avec un regard neuf et extérieur aux dynamiques interne dans l’entreprise et en utilisant des outils et méthodologies éprouver, le conseiller d’affaires peut aider à réfléchir à certains enjeux et parfois apercevoir ou faire ressortir un problème ou une occasion d’affaires qui sont inconnues de l’entrepreneur.


  1. Résoudre : C’est le rôle classique de tous les conseillers d’affaires, à savoir aider les clients à découvrir une solution à un problème dont l’entrepreneur a la connaissance, mais pas nécessairement la solution.



  1. Informer : Les conseillers d’affaires sont à l’affut des développements économiques et ont accès à des sources d’information qui ne sont pas accessible aux entrepreneurs. Parfois, ils peuvent avoir une expertise plus poussée dans un secteur économique particulier et en connaître les enjeux et les tendances. Ils peuvent ainsi faire profiter de leurs connaissances aux clients qu’ils accompagnent.


  1. Valider : Personne ne connaît mieux une entreprise que celui qui l’a fondée ou qui la dirige. Cependant il arrive qu’un entrepreneur souhaite être conforté dans ses décisions et le conseiller d’affaires peut valider ou confronter le point de vue de l’entrepreneur afin d’en valider la justesse.


  1. Former : Bien que les conseillers d’affaires ne sont pas des formateurs au sens classique du terme, à savoir donner des cours, il n’en demeure pas moins qu’avec leur accompagnement et leurs activités de coaching ou de mentorat, un certain transfert de connaissance s’effectue et les entrepreneurs acquièrent parfois de nouvelles habiletés.


  1. Financer : Les conseillers d’affaires peuvent aider à trouver le financement pour les projets d’affaires et assister leurs clients sur plusieurs aspects de la gestion financière de l’entreprise.


  1. Représenter : Les conseillers d’affaires peuvent au besoin agir comme intermédiaire et faire valoir le point de vue des entrepreneurs auprès d’organismes et associations de toutes sortes.


  1. Mailler : les conseillers d’affaires interagissent avec un grand nombre d’entreprises et évoluent dans des réseaux de gens d’affaires élaborés. Ils peuvent ainsi agir comme entremetteur et trouver des occasions de collaboration entre entrepreneurs.


  1. Isoler : Il peut arriver qu’un entrepreneur a besoin d’une personne impartiale pour expliquer une décision stratégique à son équipe. Le conseiller d’affaires peut jouer ce rôle afin de réduire l’aspect émotionnel de certaines situations ou l’apparence de conflit d’intérêts.


  1. Guider : Il s’est développé au Québec un « écosystème entrepreneurial » complexe. Les entrepreneurs sont sollicités de toutes parts par des associations, agences gouvernementales et autre organismes avec une vocation de développement économique qui veulent aider les entrepreneurs. L’offre de service peut apparaître confondante. Le conseiller d’affaires peut guider les entrepreneurs dans l’abondance de programmes offerts.


Il existe certainement d’autres façons par lesquelles un conseiller d’affaires externe peut créer de la valeur pour une entreprise. Dans tous les cas le succès du travail d’un conseiller se mesure par la capacité de l’entrepreneur à tirer un avantage des conseils qu’il reçoit.


Note : Chez id Gatineau les conseillers d’affaires portent le titre de commissaire en développement d’entreprise

Thursday, October 25, 2018


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André Goyette et Claudine Cyr, commissaires en développement d'entrepriseMis à jour le 23 octobre 2018 à 15h09

Des commissaires associés au G7

Les sept entrepreneurs qui aspirent à atteindre de nouveaux sommets dans le cadre du programme G7 2018 pourront compter sur l’expertise des commissaires en développement d’entreprise d’ID Gatineau.
Alors que la deuxième cohorte du G7 d’ID Gatineau vient d’être choisie, Claudine Cyr, coordonnatrice de la gestion de projets d’entreprises, et André Goyette, un des commissaires en développement d’entreprise, ont réitéré en entrevue l’engagement de toute l’équipe à épauler les sept entrepreneurs à tous les niveaux. Ils pourront recevoir de l'appui pour la préparation du plan d’intervention et du canevas d’affaires, l’identification de programmes gouvernementaux et de partenariats financiers potentiels, ou encore pour la recherche d’experts. 
Chaque commissaire servira d’accompagnateur aux entrepreneurs dans le développement de leur entreprise, dans l’espoir qu’elles deviennent encore davantage créatrices d’emploi et de richesses, et que leurs produits et services puissent être exportables à l’extérieur de la région de l’Outaouais. 
La première cohorte du G7 Gatineau a permis de créer une première cellule, et on espère ainsi multiplier les occasions avec les prochains groupes d’entrepreneurs. 
Les participants du Programme G7 2018 sont: Yves Marleau, président, Cogniva; Nancy Lehoux, présidente Milident Inc. ; Jean-Sébastien Vachon, directeur général Inteloom; Josée Proulx, copropriétaire et
vice-présidente Revêtement Industriel Prizma; Alex Joanisse, repreneur et directeur du développement commercial, La Trappe à fromage; Marie-France Maisonneuve, PDG Clinique d’apprentissage spécialisée (CAS); Steeve Lavoie, CEO Allied Scientific Pro. 
Des modèles à succès 
«Il faut établir comment intervenir le plus rapidement possible pour que les entreprises puissent croître», explique la coordonnatrice Claudine Cyr. 
«Nous, on veut que nos entreprises deviennent des exemples, des modèles à succès sur notre territoire. C’est aussi motivant pour les autres entreprises. Pour cela, il faut qu’elles aient plus de visibilité», ajoute le commissaire André Goyette. 
Le Programme G7 permettra aux sept entrepreneurs d’avoir accès à une expertise encore plus poussée dans le cadre d’une série d’activités à venir au cours des prochains mois. Que ce soit par le biais de conférences, d’activités de formation ou encore de rencontres avec des leaders ayant connu du succès dans leur domaine.  Les commissaires seront là pour les accompagner, à chaque étape. 
«On les rencontre et on identifie ce que nous pouvons faire pour les aider. Ce qui nous distingue, c’est que nous n’avons rien à vendre. Nous sommes là pour les accompagner, pour leur faire voir ce qu’ils n’ont pas vu, à toutes les étapes. Souvent, les entrepreneurs ne posent pas toujours les bonnes questions. Ils sont trop proches de l’arbre et ne voient pas nécessairement la forêt. Nous sommes généralistes, et souvent, nous donnons une perspective nouvelle avec nos services conseils», plaide le commissaire Goyette. 
En plus des journées d’ateliers et de formation avec Laurent Simon tenues récemment, le programme du G7 organise un dîner-rencontre le 1er novembre avec Christiane Germain, du Groupe Germain Hôtels, et une journée de formation le 22 novembre au Centre Greenhouse de Deloitte. D’autres activités sont prévues en décembre, puis en 2019. 

Monday, October 22, 2018

Appel d’urgence à clowns sans frontière.


Gatineau le 21 Octobre 2018,

Appel d’urgence à clowns sans frontière.

Ceci est un appel d’urgence à clowns sans frontière. Je vous en supplie vous devez venir au plus vite à Gatineau. C’est très pressant vous êtes notre dernier espoir.

Le centre hospitalier de Hull et en particulier le service des urgences est dirigé par des clowns. Le problème c’est qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.  Ils ne savent pas comment faire rire ni comment pleurer. Ils sont juste capables de faire enrager le monde. Imaginer, il y a plein de monde qui  quitte avant le début du spectacle. Même après 5 heures d’attente. J’en ai même vue qui ont attendu plus de 12 heures, et les clowns font juste faire enrager le monde, ça fait monter la pression du public. Ce n’est pas bon pour votre métier ni pour le public. Ce sont des clowns incompétents.

 Remarquez que ce n’est pas de leurs fautes, personne ne leur a jamais montré comment faire ni comment accepter leurs responsabilités. Partout où ils se retournent dans le réseau de la santé, dans le gouvernement et dans le Québec tout entier, personne n’est jamais responsable de rien. Personne n’est redevable de ses décisions et de ses gestes. Ils n’ont pas de modèle. Ils ont appris que c’est à cause du « système ». Tout est à cause du système et du manque de ressources.

Ha, le manque de ressources ! Justement j’ai vu l’autre jour à la télévision des clowns qui nous faisaient rire et pleurer avec presque rien.  Ils devaient venir d’ailleurs là ou l’art clownesque est maîtrisé. Il y en avait un qui juste avec un crayon et un bout de papier nous faisait vivre de grandes émotions. Il écrivait sur son papier d’un air sérieux, puis il se trompait, mettait le papier en boule, le jetait et recommençait, etc. Il était très drôle. Mais justement ici dans notre réseau de santé, du papier et des crayons on en a beaucoup. Même que le système a tout fait pour en préserver l’usage, pour aider nos clowns d’ici. Mais le problème c’est qu’ils ne savent pas quoi faire avec. Ils se cachent derrière des bureaux pour pas qu’on les voit et ils travaillent avec leurs papiers. Ils y passent la grande partie de leurs journées, on ne les voit pas. Ça nous enrage parce que pendant qu’on attend le spectacle on n’a rien d’autre à faire que de rager. Je vous le dis on a besoin de vous et ça presse.

Je sais que les clowns sans frontières sont courageux et vont partout à travers le monde pour aider ceux qui en ont besoin. Je comprends aussi que l’Outaouais et Gatineau en particulier, c’est un peu épeurant parce que c’est la dernière frontière avant de tomber dans un système qui fonctionne bien, en tout cas pas mal mieux. Je le sais parce que je connais beaucoup de personnes qui ont traversé la frontière pour aller se faire soigner en Ontario. Ce qu’ils rapportent est effrayant. Presque pas d’attente, possibilité de prise de rendez-vous par internet, accès facile à des cliniques sans rendez-vous, on m’a même parlé de services WIFI gratuit dans les salles d’attente. Et là ce qui est grave, c’est que les clowns de l’autre coté de la frontière font rire et pleurer tout le monde lorsqu’ils se comparent au Québec. Ici nos clowns à nous sont juste bons pour nous faire enrager ! À  l’aide je vous en supplie.

Wednesday, September 9, 2015

Êtes-vous prêt à vendre votre entreprise?

La première question que se pose tout entrepreneur qui considère vendre son entreprise est « combien vaut mon entreprise? ». C’est une question bien légitime et la réaction à la réponse obtenue est presque toujours la même : « ce n’est pas assez». Sans vouloir trop simplifier le sujet complexe de la valorisation d’entreprise, on peut résumer en disant qu’une entreprise ne vaut ni plus ni moins que  ce qu’un acheteur est prêt à payer et ce qu’un vendeur est prêt à accepter.
Cependant au test de la réalité on comprend vite  que la valeur d’une entreprise est aussi beaucoup déterminée par le montant qu’une une banque est prête à financer. À moins de trouver un acheteur qui veut payer la transaction au comptant, ce qui en serait très suspect, toute transaction de transfert d’entreprise est soumise aux critères d’analyse de risques des banquiers. Dans presque tous les cas, ceux-ci exigeront une participation au financement de l’acheteur et du vendeur. Ainsi en additionnant la mise de fonds de l’acheteur à la balance de vente du vendeur et au montant que les banques accepteront de financer, on obtient la valeur totale de l’entreprise. 
Quoi qu’il en soit, un entrepreneur qui souhaite vendre son entreprise doit accepter de la vendre au « prix du marché ». Peu importe ce qu’en pensent le propriétaire, le comptable,  l’avocat et tous les autres conseillers, c’est le « marché » qui en déterminera la valeur, et si l’argent est la seule motivation du vendeur, il n’est probablement pas prêt à vendre de toute façon.

La deuxième question qu’un entrepreneur devrait se poser est : « pourquoi vendre ? » Si le propriétaire ne peut pas répondre clairement et avec conviction à cette question, il n’est pas prêt. Par contre s’il a de solides raisons de vouloir vendre, par exemple : la poursuite de nouveaux projets, la retraite des affaires, les problèmes de santé, etc., alors la vente de l’entreprise se concrétisera.

La première étape
À partir du moment ou un vendeur accepte de vendre son entreprise au juste prix du marché et qu’il a de solides raisons de le faire, la première étape avant même de l’annoncer ou d’accorder un mandat de vente à un courtier spécialisé est de réunir l’information dont vous aurez besoin. En voici une courte liste :

·         Les états financiers (bilan et états des profits et pertes) des trois dernières années fiscales complétées (parfois on demande 5 ans),
·         Des états financiers intérimaires « maison » pour l’année fiscale en cours,
·         La liste des dépenses imputables au propriétaire qui ne seront pas récurrentes lorsque l’entreprise sera vendue à un nouveau propriétaire,
·         Les avis de cotisation fédérale et provinciale,
·         La liste des équipements et immobilisation,
·         Le bail ou les titres de propriété,
·         Une liste des prêts en cours, leurs soldes, les conditions de financement et les cédules de paiements,
·         Une copie de tous les contrats de location d’équipement,
·         Le contrat de franchise si applicable,
·         Une évaluation assez précise du niveau d’inventaire,
·         Une évaluation assez précise des travaux en cours  (si applicable),
·         La liste des contrats en cours avec date d’échéance,
·         La liste des contrats récurrents avec leurs dates de renouvellement,
·         La liste des conseillers de l’entreprise (Comptables, avocats, etc.),
·         La liste des clients actifs.
Il faut s’assurer que vos états financiers soient à jour et qu’ils soient présentables. Tous les acheteurs voudront les consulter ainsi que les financiers qui seront appelés à participer à la transaction.

La troisième question
La grande question et sûrement la plus importante n’est pas de savoir à quel prix vous pourrez vendre votre entreprise, mais plutôt quel montant il vous en restera après l’impôt ? Pour se faire, il est conseillé de consulter un fiscaliste assez tôt dans le processus. Dans certains cas,  des structures corporatives plus ou moins complexes ont été mises en place,  les biens immobiliers sont détenus par des compagnies mère « holding company », il peut aussi y avoir en place des structures de fiducies familiales. Pour respecter certaines règles relatives à l’impôt, il faut parfois préparer la vente d’une entreprise plusieurs années avant d’effectuer une transaction.
Un entrepreneur se distingue d’un travailleur autonome en cela qu’il construit une entreprise qui va lui survivre, qui accumule une valeur et qui pourra un jour être vendue. Plusieurs éléments influencent la juste valeur déterminée par le marché. Vous pouvez tester comment un acheteur avisé percevra  votre entreprise en faisant  le test : Sellability Score au www.sellabilityadvisor.com/sellance-fr

Thursday, April 9, 2015

Les revenus récurrents augmentent la valeur d’une entreprise



Dans les prochaines années,  en raison du départ à la retraite des entrepreneurs de la génération des « baby-boomers » on s’attend à ce que le nombre d’entreprises à vendre soit beaucoup plus grand que le nombre de personnes prêtes à les acheter. Le principe économique est bien connu, lorsque l’offre excède la demande les prix baissent. La pression est tellement forte que selon l’indice entrepreneurial québécois 2013 de la Fédération de l’entrepreneurship,  50% de ceux qui songent à partir à la retraite pensent fermer les portes de leur entreprise sans chercher à la vendre.

 Il est désolant de constater que l’effort de toute une carrière d’entrepreneurs, peut s’envoler en fumée. Heureusement, il y a des actions qu’un entrepreneur peut prendre pour augmenter les chances de pouvoir vendre son entreprise, la rendre plus attrayante et en maximiser la valeur et le prix qu’il pourra en obtenir au moment de la vente.  Mais qu’est-ce qui détermine la valeur d’une entreprise?

Une entreprise ne vaut ni plus ni moins que le prix qu’un acheteur est prêt à payer et celui qu’un vendeur est prêt à accepter. Or, si on ne tient pas compte de la valeur des actifs de l’entreprise (immobiliers équipements, inventaire, etc.) le prix qu’un acheteur est prêt à payer est presque toujours déterminé par la confiance qu’il a dans le potentiel de l’entreprise à produire et maintenir un revenu dans le futur. À cet égard l’expérience du passé n’est pas toujours garante de l’avenir. Même si une entreprise a produit des profits dans le passé, rien ne garantit à un acheteur potentiel que l’entreprise continuera à produire de profits dans le futur. Un acheteur doit évaluer ce risque.

Une entreprise qui  peut compter sur des revenus récurrents ou sur des contrats signés qui lui garantissent des revenus futurs présente aux yeux d’un acheteur potentiel un moins grand risque, qu’une entreprise qui espère répéter ses succès passés sans avoir aucune garantie.

Considérez l’exemple d’une entreprise de systèmes d’alarme.  Selon John Warrillow qui dirige l’entreprise Sellability Score.com et qui analyse les ventes d’entreprises, les acheteurs potentiels d’une entreprise de sécurité acceptent de payer 0.75 $ pour chaque dollar de revenu associé à la vente et à l’installation de systèmes d’alarme et qui constitue un revenu non récurrent et 2. 00 $ pour chaque dollar de revenu récurrent de surveillance de la centrale d’alarme. Les revenus récurrents sont moins risqués aux yeux des acheteurs et par conséquent ils valent plus.

Un revenu récurrent est le contraire d’un revenu ponctuel qui résulte de la vente d’un produit ou d’un service pour lequel une fois le paiement obtenu il n’y a aucune obligation d’achat future pour le client. Un revenu récurrent est un flux monétaire provenant de clients établis, il est répétitif et se renouvelle constamment avec un très haut niveau de probabilité de se poursuivre dans le futur. Il est stable et prévisible et par conséquent très rassurant pour un acheteur potentiel.

Toutes les entreprises ont des occasions de se créer un revenu récurrent et celui-ci peut prendre plusieurs formes et provenir de plusieurs sources, par exemple :

·        Revenu de location avec une entente contractuelle pour de l’espace, des outils, de la main d’œuvre, etc.
·        Revenu d’abonnement, une revue ou site web spécialisé, une adhésion à un club ou une association,
·        Un contrat de service renouvelable,

·         Fourniture et approvisionnement d’un bien consommable par exemple des cartouches d’encre adaptées spécifiquement à un modèle d’imprimante.


Avec un peu de créativité et d’innovation toutes les entreprises peuvent se créer une source de revenus récurrents, même dans des secteurs d’activités traditionnelles qui en apparence ne s’y prêtent pas. Tous les experts le confirment, les entreprises qui peuvent démontrer avoir de tels revenus obtiennent une plus grande valorisation par rapport à celles qui n’en ont pas. Développer une solide base de revenus récurrents ne se fait pas du jour au lendemain, il faut s’y mettre tôt, mais il n’est jamais trop tard pour commencer.

Monday, March 2, 2015

L’entreprise sans son propriétaire est-elle vendable?

La pénurie de releveurs d’entreprises est bien connue et on a beaucoup écrit sur le sujet. Alors que les entrepreneurs de la génération des « baby-boomers » partiront à la retraite dans les prochaines années et que nous assisterons alors à un transfert d’actif sans précédent dans l’histoire du pays,  un grand nombre d’entreprises devront tout simplement se résoudre à fermer les portes et disparaîtront pour seule cause de ne pas avoir trouvé preneur. Seules les meilleures entreprises trouveront un acheteur et pourront survivre. Mais qu’est-ce qui fait qu’une entreprise est plus attrayante qu’une autre aux yeux d’un acheteur potentiel?

C’est ce à quoi s’est intéressé John Warrillow, auteur du livre publié en anglais sous le titre : « Built to sell… Creating a business that can thrive without you ». Warrillow et son équipe de chercheurs ont identifié 8 facteurs qui contribuent le plus à valoriser une entreprise aux yeux des investisseurs. Ils ont aussi développé un test, le « Sellability Score » qui mesure la capacité  d’une entreprise à être vendue. Ce test évalue le niveau d’attrait qu’aurait une entreprise aux yeux des acheteurs potentiels si elle était mise en vente aujourd’hui.

Une entreprise vaut seulement le prix qu’un acheteur potentiel est prêt à payer pour l’acquérir. Pour augmenter les chances de vendre leur entreprise, les propriétaires de PME ont intérêt à tenir compte des critères d’analyse utilisés par les acheteurs et à se préparer en conséquence. Ors, nombreux propriétaires de PME pensent que la valeur de leur entreprise est établie sur la base de leurs succès et des réalisations qu’ils ont eus dans le  passé. En réalité un acheteur d’entreprise a une seule préoccupation et un seul intérêt, celui d’évaluer le potentiel de créer des profits d’une façon soutenue dans le futur. À cet égard le passé n’est pas toujours garant de l’avenir.

Un des facteurs d’attraction déterminants avancés par Warrillow est l’indépendance de l’entreprise face à son propriétaire. Un releveur d’entreprises s’intéresse toujours au potentiel à générer des profits sans l’implication du propriétaire vendeur, même si celui-ci devait rester en place un certain temps pour assurer la transition.
Malheureusement, trop souvent on constate que si on retire l’entrepreneur de son entreprise, celle-ci n’est plus viable. C’est le cas des propriétaires de PME qui  ont « créé leur emploi » comme travailleur autonome sans véritablement exercer le métier d’entrepreneur. Ils n’ont pas su créer une entreprise capable de fonctionner de façon indépendante et de générer des profits sans l’implication du propriétaire.

Qu’un propriétaire d’entreprise souhaite se retirer dans un an ou dans 15 ans il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour créer une entreprise qui sera vendable. Voici 8 considérations pour évaluer si vous vous êtes créé un emploi ou si avez construit une entreprise vendable :

  1. Un emploi exige que vous vous présentiez au travail pour gagner de l’argent, une entreprise génère des revenus que vous soyez présent ou pas.
  2.  Si votre entreprise est dépendante d’un seul client qui vous dicte comment produire ou livrer le produit ou service que vous lui fournissez, vous avez un emploi pas une entreprise
  3.     En situation d’emploi votre réputation personnelle a un impact sur les résultats, en entreprise les marques de commerce sont plus importantes que la personnalité de l’entrepreneur.
  4.     En situation d’emploi votre expérience et expertise personnelle sont requise pour obtenir des résultats, en entreprise ce sont les processus d’affaires et non pas l’implication d’une seule personne qui produisent les résultats escomptés.
  5.     Vous pouvez perdre votre emploi si vous prenez trop de vacances, mais plus vous en prendrez sans affecter la performance de votre entreprise, plus elle aura de la valeur.
  6.  Dans un emploi, pour faire plus d’argent vous devez travailler plus fort, en entreprise vous augmentez vos résultats en travaillant plus intelligemment.
  7.    En emploi vous trouvez des solutions à des problèmes, si vous êtes propriétaires d’entreprises se sont vos employés qui doivent solutionner la plupart des problèmes.
  8.   Si vous intervenez personnellement auprès de la majorité de vos clients vous agissez comme un employé pas comme un propriétaire d’entreprise.


 Vous pouvez faire le test de « Sellability Score » développé par John Warrillow ici : http://www.sellabilityadvisor.com/sellance-fr

Monday, February 2, 2015

La relève des entreprises! Un enjeu très préoccupant pour le milieu des affaires.

L’évolution démographique est incontournable, la population vieillit et la génération des « baby-boomers »   arrive à l’âge de la retraite. On prévoit que dans les 10 prochaines années, près de 7 entrepreneurs sur 10 se retireront des affaires. On assistera alors à un transfert d’actif sans précédent au pays.


Selon un sondage réalisé en 2006 par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) et qui a été largement diffusé,  34 pour cent des propriétaires de PME comptaient  se retirer de leur entreprise au cours des cinq années suivantes. Ce chiffre passant à 66% pour ceux qui planifiaient une retraite avant l’année 2016.


Mais la réalité fût toute autre. La crise financière de 2008 dont les effets perdurent encore aujourd’hui, a obligé un grand nombre d’entrepreneurs à reporter leur projet de retraite à plus tard.


En 2010, l’enquête de la Fondation de l’entrepreneurship a démontré un autre aspect de la problématique. Selon cette étude, 43 000 entrepreneurs prévoyaient se retirer avant la fin de 2015 alors que seulement 21 000 personnes souhaitaient reprendre une entreprise, engendrant ainsi un déficit de 22 000 propriétaires d’entreprise. Le problème du déficit de la relève entrepreneuriale est connu depuis longtemps et beaucoup d’efforts ont été réalisés pour stimuler l’entrepreneuriat au Québec.


Malgré tout, toutes les études et toutes les analyses convergent vers le même constat et confirment qu’il n’y a pas assez de relève pour reprendre toutes les entreprises dont les propriétaires partent ou partiront pour la retraite. En conséquence  de nombreuses PME vont simplement fermer et disparaître parce qu’ils ne trouveront pas quelqu’un pour les reprendre. On imagine facilement l’impact néfaste sur l’emploi et sur l’économie que cette situation pourrait engendrer. 

Au problème de la pénurie de relève s’ajoute malheureusement un autre facteur important. On constate en effet qu’une forte majorité des futurs entrepreneurs ont l’intention de créer leur propre entreprise plutôt que d’en acquérir une qui existe déjà. Cela peut s’expliquer par les difficultés à trouver le financement nécessaire et par les différentes initiatives gouvernementales qui encouragent le démarrage  des entreprises au détriment de l’achat d’entreprises existantes.

 Or, la catastrophe annoncée n’a toujours pas eu lieu. Certains repoussent leur retraite pour des raisons financières et d’autres constatent  qu’à 65 ans et même à 70 ans qu’ils ont encore la santé et qu’ils ont suffisamment de volonté et de plaisir pour continuer à travailler. Mais nous savons qu’avec le vieillissement, le niveau d’énergie décline alors que les facteurs de risque de santé vont en augmentant. Les « boomers » s’accrochent, mais pour combien de temps encore? En repoussant indûment leur retraite les propriétaires d’entreprises de la génération des «baby-boomers», prennent le risque de devoir vendre leur entreprise en situation d’urgence pour cause de maladie ou de décès ce qui évidemment n’est pas à leur avantage ni à celle de leur succession

. L’entreprise est souvent l’actif principal des entrepreneurs, et c’est assez désolant de penser que les efforts de toute une vie peuvent s’envoler en fumée parce que l’entreprise doit être vendue dans une situation de crise ou fermée parce qu’elle ne trouve pas d’acheteur. La vente d’une entreprise est une transaction complexe qui peut prendre beaucoup de temps à se réaliser et il faut s’y préparer longtemps d’avance. Pourtant, encore aujourd’hui, la grande majorité des propriétaires de petites et de moyennes entreprises n’ont aucun plan de relève. 

Certes iI est tard, mais peut-être pas trop tard, pour les entrepreneurs de la génération des «baby-boomers » s’ils s’y mettent dès maintenant.